Si vous entreprenez des travaux de rénovation ou si vous emménagez dans un logement ancien, il faut vous assurer que la maison ou l’appartement répondent bien aux normes en vigueur. Si ce n’est pas le cas, il faudra procéder à une remise aux normes, soit par vous-même, soit en sollicitant l’intervention d’un professionnel.
Remettre votre électricité aux normes : comment procéder ?
Pourquoi procéder à la remise aux normes électrique ?
Le non respect des normes électriques en vigueur peut avoir des effets dramatiques. On estime ainsi que 20 à 35 % des incendies domestiques seraient dus à des installations électriques défectueuses. Des défauts qui provoquent aussi de nombreuses électrocutions chaque année.
Or, selon les chiffres donnés par l'Observatoire national de la sécurité électrique (ONSE), plus de 80 % des logements présenteraient au moins une anomalie de type électrique.
Si vous faites construire une maison, emménagez dans un logement neuf ou faites édifier une extension, le respect de la norme NFC 15-100 est de toute façon obligatoire.
Si vous devez habiter un logement ancien, vous avez tout intérêt, si c'est nécessaire, à remettre aux normes l'installation électrique. Une précaution qui, ajoutée au bon entretien de vos appareils électriques, pourra éviter la survenue des accidents déjà évoqués.
Faites établir un diagnostic électrique
Ce diagnostic électrique est obligatoire si un logement à usage d'habitation, dont l'installation électrique a plus de 15 ans, doit être vendu ou loué. La vente ou la location des biens concernés ne peuvent d'ailleurs avoir lieu sans la production de ce document.
Le but de ce diagnostic, établi par un professionnel qualifié, est de vérifier l'état de l'installation électrique du logement. L'électricien va notamment s'assurer :
- De l'état et de la composition du tableau électrique, qui est en quelque sorte le centre névralgique de l'installation électrique. Il doit notamment comprendre des interrupteurs et des disjoncteurs différentiels, pour couper le courant en cas de problème, des fusibles, des peignes électriques ou encore un parafoudre dans certaines régions.
- De la présence de points d'alimentation vers les différents appareils électriques
- De l'existence d'un raccord à la terre, notamment dans certaines pièces, ce qui permet, en cas de fuite, d'évacuer le courant vers la terre.
- De la présence d'un nombre minimal de prises de courant par pièces.
La mise en conformité de l'installation électrique : qu'est-ce que cela signifie ?
Il est préférable de confier ces travaux de remise aux normes, très techniques, à un professionnel qualifié. Vous avez également l'assurance qu'il utilisera un matériel de qualité, comme celui que E-planetelec, une référence en matière de matériel électrique destiné aux travaux de l'habitat, met au service de ses clients. Si vous voulez connaître leur gamme de produits, cliquez ici.
En se basant sur le plan électrique, qui se présente sous la forme d'un schéma clair des circuits électriques du logement, le technicien va installer chaque pièce en conformité avec la norme NFC 15-100 :
- Il procède à l'installation d'une gaine technique de logement (GTL), un équipement où arrivent et d'où partent l'ensemble des câbles électriques de l'habitation.
- Il installe, dans chaque pièce, les équipements électriques prescrits par la norme. Le nombre de prises, d'interrupteurs et de points lumineux varie selon les pièces concernées.
Quel budget pour une remise aux normes électrique ?
Il faut compter entre 80 et 200 euros/m² pour une remise aux normes électrique, avec un tarif moyen s'établissant à 100 euros/m².
Le montant de ces travaux dépend notamment :
- De l'état de l'installation électrique.
- Par voie de conséquence, de l'ampleur des travaux nécessaires à sa rénovation. En effet, si l'installation électrique n'est pas trop obsolète, une rénovation partielle, moins coûteuse, sera suffisante. Si la remise aux normes électriques nécessite une rénovation complète, les travaux seront plus onéreux.
Les dépenses à prévoir, pour procéder à cette rénovation électrique, comportent notamment les frais relatifs :
- À l'établissement du diagnostic électrique.
- Au remplacement éventuel du tableau électrique.
- À la pose ou au changement de câbles électriques, prises de courant et interrupteurs.
- À la mise à la terre.
- Au coût de la main-d'œuvre.
Quelles aides financières demander ?
Pour contribuer au financement de vos travaux de rénovation énergétique, il existe des aides financières, parmi lesquelles on peut citer :
- MaPrimeRénov, accordée sous conditions de ressources.
- L'éco-prêt à taux zéro, si vous prévoyez d'entreprendre au moins deux types de travaux de rénovation énergétique.
- Les aides de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH), accordées sous certaines conditions, qui ont notamment trait au logement et aux ressources du demandeur.
- Le chèque énergie. Accordée selon les ressources et la composition du foyer, cette aide permet de payer une partie de ses factures d'énergie mais aussi de financer des travaux de rénovation énergétique.