L’assurance au kilomètre est une forme d’assurance auto qui peut convenir aux petits rouleurs ou aux jeunes conducteurs car elle s’adresse aux conducteurs qui ne parcourent que peu de kilomètres par an. Quelles sont les garanties ? Comment cela fonctionne-t-il ? Quels sont les avantages ?
L’assurance au kilomètre : comment ça marche ?
L’assurance au kilomètre : qui est concerné ?
Comme indiqué sur le site officiel de l’administration française, « le propriétaire d’un véhicule à moteur en circulation en France doit l’assurer avec au minimum la garantie responsabilité civile. Le non-respect de l’obligation d’assurance est puni pénalement. » Tout véhicule qui circule sur les routes de France doit donc être assuré. Née dans les pays anglo-saxons sous la formule « Pay as you drive », l’assurance au km est apparue en France il y a quelques années.
Les cotisations sont calculées en fonction du nombre de kilomètres effectués. De ce fait, ce type d’assurance est particulièrement intéressant pour les rouleurs qui n’utilisent leur véhicule que de manière occasionnelle. Il peut s’agir des personnes âgées, des télétravailleurs, des personnes privilégiant les transports en commun…
Comment cela fonctionne en réalité ?
L’assurance au kilomètre se décline en deux formules : le forfait kilométrique et l’assurance au kilomètre près parcouru.
En optant pour le forfait kilométrique, un conducteur a le droit de parcourir un certain nombre de kilomètres par an. Il définit avec son assureur ce nombre. Généralement, ce sont des paliers compris entre 3 000 et 20 000 kilomètres qui lui sont proposés. Le conducteur s’engage à ne pas dépasser ce plafond, sous peine d’une pénalité pouvant prendre la forme d’une franchise. Cependant, il est tout à fait possible d’ajuster le palier en cours d’année si besoin. Cette formule du forfait kilométrique est la plus répandue.
La seconde possibilité, l’assurance au kilomètre près parcouru, se rapproche du fameux « Pay as you drive » des pays anglo-saxons. Cette fois, le montant de l’assurance est indexé sur le kilométrage réel. Le contrôle est effectué par la pose d’un boîtier connecté (à la charge de l’assureur) qui transmet les données, via des preuves (photo du compteur ou attestation) envoyées par le conducteur ou encore grâce au relevé du compteur effectué par un garagiste agréé.
Quels sont les avantages de l’assurance au kilomètre ?
Faire le choix de l’assurance au kilomètre au moment de souscrire une assurance auto donne accès à différents avantages, notamment financiers.
Tout d’abord, comme la cotisation dépend de la distance parcourue et de l’utilisation du véhicule, le montant de la prime d’assurance est inférieur à celui d’une formule classique. Chaque année, ce sont de belles économies à la clé.
Par conséquent, un conducteur peut choisir une assurance tous risques (plutôt qu’une assurance dite au tiers) et ainsi être mieux couvert en cas de sinistre.
Avec l’assurance au kilomètre, un conducteur profite des mêmes garanties qu’avec une formule classique. Il conserve un bon niveau de protection. C’est pour cette raison que ce type d’assurance est avantageux pour les jeunes conducteurs. Ils peuvent bénéficier d’un niveau de protection correct tout en réduisant leur budget consacré à leur assurance, déjà impacté par une surprime.
Est-il possible d’ajuster le contrat si nécessaire ?
Comme cette formule se base sur un nombre de kilomètres, des changements peuvent s’opérer au cours de l’année. Un conducteur peut être amené à parcourir plus ou moins de kilomètres que prévu pour une raison ou pour une autre. Dans ce cas, il est impératif de prévenir son assureur qui va agir en fonction de la formule choisie (forfait kilométrique ou assurance au kilomètre près).
Avec l’assurance au kilomètre près, il n’existe pas de limite puisque seuls les kilomètres parcourus sont « facturés ». En toute logique, cette formule ne convient pas à un conducteur qui fait de longues distances régulièrement. Il est préférable de changer de contrat et d’opter pour une formule plus adaptée.
Avec le forfait kilométrique, deux possibilités. Si le seuil fixé au départ n’est dépassé que de quelques kilomètres, aucune pénalité ne sera appliquée. En revanche, si le compteur kilométrique affiche un nombre vraiment supérieur, le conducteur devra payer une pénalité. Certains assureurs donnent la possibilité d’augmenter temporairement le plafond de kilomètres pour éviter un surcoût.
En cas de sinistre, l’assurance peut même aller jusqu’à refuser de le prendre en charge si le seuil indiqué par le conducteur au moment de signer le contrat est largement dépassé. Estimer son nombre de kilomètres à la baisse dans l’espoir de faire des économies n’est donc pas une bonne idée.
Idéale pour les petits rouleurs, les jeunes conducteurs et les propriétaires d’une seconde voiture, l’assurance au kilomètre est basée sur la distance parcourue.